La Vie, toujours et encore, L’espérance ancrée en nous. Le besoin de L’Autre. Un bilan d’une première étape dans la rencontre du coronavirus. Et le jour d’après ?
Un « après » dans lequel
nous rentrons, première marche d’un futur. Quel futur ? Celui où la solidarité,
l’amour de l’autre seront plus fort que le gout du pouvoir, l’égoïsme, la soif de
l’argent ?
Ne rêvons pas, les contraintes des activités
économiques seront toujours là, et nous ne pouvons pas vivre sans produire,
nous resterons des êtres humains bousculés entre le bien et le mal (N’oublions
pas St Paul)
Et moi, salésienne coopératrice que
puis –je faire ? C’est là, où je crois, il faut accepter d’être ce petit
colibri dont parle la légende racontée par Pierre Rabhi
Être ce petit colibri c’est deux choses.
D’abord être humble, accepter de n’être qu’un colibri, mais aussi être ce
colibri actif qui ne fuit pas le danger, qui n’a pas peur d’aller au feu, qui
fait avec ses moyens tout ce qu’il peut.
Je pense beaucoup à cette légende, beaucoup à
la parole de Jésus disant à Pierre de jeter ses filets de pêche à nouveau alors
qu’il n’a rien pris jusque-là.
Je pense à Marie Dominique dont
« l’exceptionnel dans la vie se cache dans l’ordinaire de la vie vécue de
manière intense et pleine » (Sr Geneviève Pelsser), à Don Bosco qui ne cesse
de dire que « les actes, le soin accordé aux autres sont des tremplins
pour transmettre la bonne nouvelle. »
Je ne suis
ni Marie Dominique ni Don Bosco mais comme Pierre j’essaie de faire confiance à
Jésus, comme le colibri de prendre ma part dans ces jours de demain et de voir
le soleil vibrer en chacun de nous.. |
Légende amérindienne du colibri
Un jour, dit la légende, il y eut un
immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés,
observaient impuissants le désastre.
Seul le petit
colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les
jeter sur le feu.
Après un moment le
tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui
dit « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces
gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »
Et le
colibri lui répondit « je le sais, mais je fais ma part. »
PS : Le colibri
pèse 2 à 3 grammes, Le tatou mammifère avec des plaques sur le dos peut
peser jusqu’à 75 kilos.
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